Tom Dolan : « Je ne serais pas surpris que ça se passe comme lors de la première étape »

Tom Dolan : « Je ne serais pas surpris que ça se passe comme lors de la première étape »

Arrivés jeudi à Gijón, Tom Dolan et ses concurrents de la Solitaire du Figaro Paprec s’apprêtent d’ores et déjà à repartir pour un tour. Ce dimanche 1er septembre à 14 heures, ils prendront en effet le départ de la deuxième étape de l’épreuve. Une étape dont le tracé a légèrement été modifié hier par la Direction de course en raison du petit temps annoncé au nord des côtes Espagnoles. Exit donc la marque au large du cap Finisterre. A la place, le skipper de Smurfit Kappa – Kingspan et ses rivaux iront contourner l’archipel des Sisargas, à proximité de La Corogne. « Le parcours est réduit de 615 à 515 milles mais il reste intéressant. C’est chouette de commencer en allant dans l’ouest malgré tout et de découvrir de nouvelles petites îles », a commenté l’Irlandais qui s’attend à un début de course assez délicat. « Ce ne sera pas facile de s’extraire des côtes Cantabriques. Je pense que les premiers milles vont être assez longs. Il va y avoir du taf pour faire avancer le bateau. Dans ce contexte, le départ va être important d’autant que dans la nuit, un petit front va nous passer dessus. Ceux qui seront alors devant seront les premiers à toucher le vent et donc à filer », a détaillé le navigateur qui devrait composer avec entre 25 et 30 nœuds pendant quelques heures avant de poursuivre par ce qui pourrait ressembler davantage à une course de vitesse plutôt qu’à tout autre chose. « Dans le golfe de Gascogne, entre la pointe nord-ouest ibérique et Royan, ça risque d’être un peu tout droit. Les modèles ne sont pas encore bien calés mais ça va, selon moi, beaucoup de jouer sur la trajectoire. Il va donc falloir bien analyser la météo », a souligné Tom, conscient que les derniers milles de la course s’annoncent propices aux retournements de situation, et donc cruciaux. « A la fin, il n’est pas impossible que le vent soit très mou. Tout déprendra en fait du déplacement d’une petite dépression orageuse. Si tel est le cas, ça risque d’être complexe car à l’embouchure de la Gironde, les courants sont toujours importants, spécialement en cette période de gros coefficients de marée. Je ne serais pas surpris que ça se termine de la même manière que lors de la première manche, c’est-à-dire si l’on arrive tous en même temps ou presque ! », a relaté le marin, manifestement assez bien reposé et toujours parfaitement déterminé à jouer des coudes aux avant-postes. « Ces deux derniers jours, j’ai réussi à bien dormir et je suis allé deux fois chez le kiné. J’ai hâte d’en découdre à nouveau ! », a terminé Tom qui devrait se présenter sur la ligne d’arrivée entre mercredi soir et jeudi matin selon les derniers routages.

 

Crédit photo: Alexis Courcoux