29 Août Tom Dolan : « Tout reste à faire !»
Ce jeudi, aux alentours de 13 heures, Tom Dolan et ses concurrents de la 55e Solitaire du Figaro Paprec sont arrivés en rafales à Gijón. Les vingt premiers ont en effet franchi la ligne en l’espace de cinq petites minutes. Dérisoire après 615 milles de course et quatre jours de mer. Dans ce contexte, les compteurs restent donc bloqués à zéro ou presque après cette première étape. Ce scénario, le skipper de Smurfit Kappa – Kingspan, qui termine 9e, l’avait prédit avant même de quitter la baie de Seine le week-end dernier, et il va sans dire qu’il lui convient plutôt bien car tout reste à faire !
« Je l’avais dit ! Comme souvent en Figaro, on se démène comme des fous pendant quatre jours pour essayer de faire la différence et, pour finir, on arrive tous en même temps ! J’ai presque envie de dire : tout ça pour ça ! », a commenté Tom Dolan à son arrivée en Espagne, ce jeudi en début d’après-midi. De fait, après s’être littéralement éclaté au milieu du golfe de Gascogne, le peloton est finalement arrivé extrêmement groupé au large des Asturies. Tant et si bien que les écarts sont infimes au classement général provisoire, alors même que certains, à l’image d’Alexis Loison, semblaient avoir pris la poudre d’escampette il y a encore 24 heures. « Le gros du paquet a un peu joué avec le feu en allant si proche de la dorsale. Alex a, à mon sens, plutôt très bien joué sur le plan météo mais il n’a pas été très bien récompensé puisqu’au bout du compte tout le monde s’est regroupé dans la molle à cinq milles de l’arrivée et a redémarré en même temps lorsqu’une ligne de vent est arrivée par le large. C’est dommage mais c’est comme ça et pour ma part, je préfère nettement compter aujourd’hui 3 minutes et 32 secondes de retard sur le leader que plusieurs heures. Ce n’est finalement pratiquement rien », a relaté l’Irlandais qui sait par expérience que les arrivées en Espagne peuvent parfois ruiner une course, ainsi que l’a déjà montré l’histoire de l’épreuve à maintes reprises par le passé.
Un bilan positif
« A ce stade, tout reste à faire. On est tous à égalité ou presque et le bilan est forcément positif », a ajouté le skipper de Smurfit Kappa – Kingspan qui a pris un très bon départ et montré qu’il était toujours très à l’aise en vitesse, en particulier dans les conditions un peu toniques. « Pour une fois, je suis effectivement bien parti. En revanche, je n’avais pas de super sensations à bord du bateau. Au final, ce n’est pas très grave puisque dans les faits, je n’ai pas eu de trou dans la raquette et il y a quand même eu des moments vraiment plaisants, comme ce matin au portant sous la pluie mais sur mer parfaitement plate ou lors du long bord sous gennak pour rallier Wolf Rock, même si j’ai dû faire trois marche-arrières pour enlever des algues et un sac plastique pris dans les appendices du bateau. Je suis globalement content de cette première manche. Elle confirme ce que l’on savait déjà : ça va être très serré ! Tout le monde a bien les crocs ! », a ajouté Tom qui va profiter d’un peu de répit avant le coup d’envoi de la deuxième étape (605 milles à destination de Royan via le cap Finisterre) programmée ce dimanche 1er septembre.