24 Fév Multiplication des blocs d’entraînement
Comme prévu, depuis le début du mois de février, Tom Dolan multiplie les sessions d’entraînement, à la fois en groupe avec les autres sociétaires de Lorient Grand Large puis en binôme avec l’un de ses concurrents, Achille Nebout. Si ces dernières semaines ont été consacrées au développement des voiles qui demeurent le moteur du bateau, petit à petit l’orientation des navigations va évoluer en fonction des axes de travail préalablement définis par le skipper de Smurfit Kappa – Kingspan pour atteindre ses objectifs sportifs cette saison. Une saison qui va officiellement s’ouvrir mi-avril à l’occasion de la Solo Maître CoQ avec toutefois en préambule la course école double Team Vendée Formation programmée mi-mars.
« Depuis la remise à l’eau du bateau il y a près de trois semaines, les sessions d’entraînement s’enchaînent. Je mixe les stages mis en place par Lorient Grand Large et encadrés par Bertrand Pacé puis les navigations en plus petits groupes afin de travailler des points plus spécifiques », annonce Tom Dolan qui, après avoir fonctionné en binôme avec Gildas Mahé ces dernières années, mise désormais sur l’échange et le partage d’expérience avec Achille Nebout, son ancien partenaire n’étant aujourd’hui plus présent sur le circuit des Figaro Bénéteau. « Ce mois-ci, j’ai clairement orienté mon travail sur les voiles car c’est un sujet important et il est essentiel de pouvoir les commander au plus tôt pour les réceptionner au plus vite. En ce sens, les navigations que j’ai réalisées se sont déroulées sur forme de speed-tests. Cela m’a permis de tester différents prototypes mis à disposition par la voilerie et d’essayer différents réglages de latte, d’écoute ou encore de mât. Globalement, je suis content de ce que j’ai pu voir. Pour finir, je ne compte pas apporter de trop grands changements par rapport à avant mais je suis allé dans le détail », note le marin irlandais.
Partage d’expérience
« Pour avancer dans ma réflexion et faire mes choix, j’ai pu compter sur Achille. Ensemble, nous échangeons de manière fluide et constructive. Cela nous permet, à l’un comme à l’autre, de gagner du temps », détaille le skipper de Smurfit Kappa – Kingspan qui a ainsi tantôt navigué sur son bateau et sur celui de son concurrent. « Quand on est dans une optique de tests, à deux, les manœuvres et les mises en place des voiles vont nettement plus vite. C’est un gage d’efficacité », commente Tom qui a aussi fait le choix de s’entourer, dans cette phase, de marins expérimentés sur d’autres supports, tels que Ian Lipinski, double vainqueur de la Mini Transat ou encore vainqueur de la Transat Jacques Vabre 2019 en Class40. « Ian est un ancien copain du Mini 6.50. C’est toujours enrichissant de naviguer avec différents marins. Cela permet de confronter les expériences et les façons de faire. C’est précieux pour progresser », ajoute le skipper qui, au-delà des sorties en mer à la journée, prévoit un entraînement offshore de 36 heures dès la semaine prochaine, mais aussi de régater sur d’autres supports en participant notamment à la Plastimo Lorient Mini 6.50 début avril, au côté d’un skipper japonais. « Je n’ai plus régaté sur autre chose qu’un Figaro Bénéteau depuis la Fastnet Race en 2019. Cela va assurément me faire du bien, même si je ne manque certainement pas de niaque ! ».