28 Juil Solo Guy Cotten Concarneau : des sentiments un peu mêlés au final
Après deux journées de régates in-shore à l’issue desquelles il ne cachait pas sa frustration, Tom Dolan s’est aligné au départ de la grande course de 380 milles de la 47e Solo Guy Cotten Concarneau avec beaucoup de détermination, mercredi après-midi. Auteur d’un départ en demi-teinte mais aussi et surtout d’une option mal récompensée dans les premiers milles, le skipper de Smurfit Kappa – Kingspan est ainsi parvenu à revenir progressivement dans le premier tiers de la flotte et à s’octroyer une 10e place à l’arrivée, ce vendredi, en milieu d’après-midi, après avoir notamment réalisé une impressionnante « remontada » entre l’île d’Yeu et la baie de la Forêt Fouesnant.
« Lors de cette manche off-shore, le classement établit dès le premier soir, au large de la pointe de Penmarch, a clairement pesé lourd pour le classement final. Ensuite, c’est en effet vite devenu le petit train, sans véritable coup stratégique à jouer. Pour ma part, j’ai malgré tout réussi à grappiller quelques places en vitesse pure, ce qui me conforte dans les choix que j’ai pu faire pour mes nouvelles voiles, mais, au final, il y a quand même un peu de déception », a commenté le navigateur irlandais qui termine à la 12e place au classement général de l’épreuve.
« En Figaro, c’est toujours difficile d’être régulier, même lorsque l’on bosse énormément. C’est ce qui rend les performances si belles mais aussi ce qui crée parfois, comme pour moi aujourd’hui, un sentiment un peu difficile à encaisser. Ce que je retiendrai de positif, c’est que plus les courses sont longues et plus je suis à l’aise, mais aussi que je suis plutôt rapide lorsque je ne fais pas d’erreurs, et que je parviens à garder de la lucidité jusqu’au bout », a terminé Tom Dolan qui va profiter d’une courte pause estivale avant de retrouver l’ensemble de ses concurrents pour le grand rendez-vous de la saison, la fameuse Solitaire du Figaro, donc le coup d’envoi de la première étape est programmé le 27 août prochain, à Caen.
Photos: Gilles Dedeurwaerder