29 Août UNE VRAIE ÉTAPE DE SOLITAIRE COMME ON LES AIME
Si la première étape de la Solitaire du Figaro s’est avérée très hauturière avec un aller et retour dans le golfe de Gascogne, la deuxième, qui s’ouvre ce dimanche à 14 heures, affiche un format très côtier avec ses 490 milles entre Lorient et Fécamp, via le plateau de Rochebonne.
Courants, algues, trafic maritime, cailloux vont, en effet, faire partie du programme de ce deuxième round qui s’annonce, par conséquent, très intense. Ainsi, s’il est le plus court de cette 52e édition sur le papier, il pourrait également être le plus dangereux et le plus exigeant. « Il va y avoir du « job ». Ça va être une étape de Solitaire comme on les aime, avec vraiment tous les ingrédients qui rendent la course si unique », assure Tom Dolan qui se réjouit du menu à venir, sans toutefois en minimiser les difficultés. « Les premières 24 heures vont être très actives, avec beaucoup de manœuvres et de changements de voiles. Ça va bombarder lors de la première nuit, et il faudra réussir à être rapide pour être devant, même si on risque de se retrouver complètement empétolé du côté de la pointe de Penmarch, et d’assister à un gros coup d’élastique. Sur la deuxième moitié du parcours, en Manche, la stratégie aura davantage la part belle, au près, mais ce qui est certain, c’est qu’il va y avoir des pièges sur la route du début à la fin, avec de vrais passages à niveau », détaille le skipper de Smurfit Kappa – Kingspan. « Ça va être une étape très engagée physiquement, après peu ou pas de phases de répit. Il ne faudra pas rater les bons coups. Il est très possible que cette étape soit la plus dure de toutes », termine le navigateur irlandais, actuellement 10e au classement général provisoire. Verdict mercredi après-midi.