Déjà prêt à rebondir

Tom Dolan Solo Guy Cotten

Déjà prêt à rebondir

Ultime épreuve avant la Solitaire du Figaro, la 46e édition de la Solo Guy Cotten a permis à Tom Dolan et aux 34 autres marins en lice de tester une dernière fois en mode course les derniers détails techniques sur un parcours de 395 milles entre la pointe Bretagne et Port-Bourgenay. Un parcours qui a fait la part belle à la vitesse, avec des conditions plutôt toniques, sans toutefois de grandes options stratégiques à jouer.

A l’arrivée, si Tom Laperche a, pour la troisième fois cette saison, raflé la mise, le skipper de Smurfit Kappa – Kingspan a, lui, décroché la 14e place après avoir été confronté à de multiples petites contrariétés. « Alors que je n’en avais jamais connu jusqu’ici, j’ai eu trois collisions dans cette régate : la première en sortant du chenal, la deuxième à la bouée du dog-leg en baie et la troisième peu avant l’île d’Yeu, dans la nuit. C’est complètement improbable ! Par ailleurs, mon foc s’est ouvert à moitié et j’ai cumulé plein de petits problèmes du début à la fin, ce qui ne m’a pas aidé dans la tête. De ce fait, j’ai mal navigué, j’ai enchainé les bêtises et je me suis fait décrocher par ceux de devant. Dès lors, j’ai subi plus qu’autre chose et ça n’a pas été facile d’autant que la course a été très sollicitante. S’il y a eu peu de manœuvres, il a fallu passer énormément de temps à la barre, ce qui a laissé très peu de moments pour dormir et manger », a commenté le marin irlandais, forcément déçu de sa prestation mais d’ores et déjà le regard tourné vers la suite, en l’occurrence la Solitaire du Figaro dont le coup d’envoi est programmé le 21 août prochain à Saint-Nazaire après une période d’accueil à Nantes. « Les conditions m’ont permis de tester le bateau dans un peu d’air mais aussi de me rendre compte d’un problème d’appendice. Le safran bâbord décroche en permanence, je ne sais pas pour quelle raison. Nous allons sortir le bateau de l’eau cette semaine pour solutionner ça et être d’attaque pour le gros morceau qui arrive », a terminé Tom.