Le Championnat de France et la Solitaire du Figaro en ligne de mire

Tom Dolan Figaro 3

Le Championnat de France et la Solitaire du Figaro en ligne de mire

Si la saison 2021 a été dense, celle qui s’ouvre ne s’annonce pas moins riche pour Tom Dolan, le skipper du Figaro Bénéteau 3 aux couleurs de Smurfit Kappa – Kingspan. Pas moins de cinq épreuves figurent en effet au programme du Championnat de France Elite de Course au Large 2022 : la Solo Maître CoQ (du 15 au 25 avril), la Le Havre Allmer Cup (du 21 au 29 mai), la Sardinha Cup (du 3 au 19 juin), la Solo Guy Cotten (du 2 au 8 août) puis la fameuse Solitaire du Figaro (du 15 août au 11 septembre). Si cette dernière épreuve reste naturellement la cible principale pour le navigateur irlandais, régater aux avant-postes et figurer dans le Top 5 de l’ensemble des courses du calendrier font aussi partie de ses objectifs.

« La saison s’annonce bien rythmée encore une fois. Je me suis fixé comme but de terminer dans le Top 5 de toutes les courses du circuit cette année, sans toutefois me mettre trop de pression », explique Dolan, qui, pour mémoire avait terminé 6e et premier étranger du Championnat de France Elite de Course au Large en 2020. « J’espère réussir à faire mieux cette année évidemment. Ces derniers mois, je me suis vraiment donné les moyens de performer mais je n’oublie pas que sur le circuit Figaro, il y a toujours de très bons clients et de plus en plus de coureurs internationaux », annonce le skipper de Smurfit Kappa – Kingspan qui n’a assurément pas lésiné depuis la remise à l’eau de sa monture, en janvier dernier, multipliant les entraînements en double et en solitaire, en binôme avec Achille Nebout puis avec le groupe de Lorient Grand Large encadré par Bertrand Pacé.

Un travail ciblé sur la vitesse

« J’ai de bonnes sensations sur mon bateau. Je me suis énormément concentré sur mes voiles ces dernières semaines afin de gagner en vitesse, un point que j’avais, d’une certaine manière, un peu négligé ces deux dernières années en préférant me focaliser sur la stratégie et la navigation. J’ai vraiment pris le temps d’essayer différentes voiles et aujourd’hui je suis satisfait de mes choix. Notre coach le dit souvent : une voile, ça se sent. Je me suis donc écouté, sans prendre trop de risque non plus, et je pense être arrivé à un bon compromis », détaille le marin Irlandais qui peut désormais canaliser son travail sur les manœuvres mais aussi sur les phases de départ, jusqu’ici son talon d’Achille. « On a un stage de cinq jours de prévu cette semaine, avec, entre autres, une navigation de nuit au menu. On continue de passer un maximum de temps sur l’eau », souligne Tom dont la première épreuve, dans moins de trois semaines désormais, sera la Solo Maître CoQ aux Sables d’Olonne.

Pour le transfert de compétences

« Cette course est un peu mon chat noir. En 2020, j’avais craqué dans ma tête et l’an dernier, je m’étais fait mal à la cheville. Je compte bien conjurer le sort cette année ! », assure le skipper, d’ores et déjà impatient d’en découdre. Impatient aussi de renouer avec le Mini 6.50 lors de la Plastimo Lorient Mini qu’il courra au côté de Federico Sampei à bord d’un prototype flambant neuf siglé DMG Mori, du 4 au 10 avril, sur une boucle de 250 milles, au départ et à l’arrivée de Lorient via la pointe de Penmarch et l’île d’Yeu. « Le but sera avant tout de finir la course sur un bateau, certes, l’un des plus rapides de la flotte, mais aussi fraîchement sorti du chantier et donc pas encore fiabilisé. Ça promet d’être intéressant, de même que de courir avec un marin japonais », termine Tom Dolan qui n’aime rien de mieux que de confronter les expérience, synonyme pour lui de transfert de compétences et qui se réjouit, en ce sens, de régater aussi en double avec le Britannique Alan Roberts dans le cadre de la Sardinha Cup en mai prochain.